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Le bien-être : de quoi parle-t-on ?

  • ingridar0
  • 4 déc. 2024
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : 5 déc. 2024


Le bien-être représente un concept difficile à définir, il se compose de plusieurs facettes :

 

- Une approche hédonique, dans laquelle le bien-être s’inscrit comme le plaisir, la satisfaction et/ou le bonheur subjectif, chaque individu serait motivé par la recherche de celui-ci.

 

- Une approche eudémonique, dans laquelle le bien-être se définit comme la réalisation de soi (Waterman, 1993).

 

Le modèle tridimensionnel du bien-être de Diener (2000) semble faire référence, il permet de mesurer simultanément la satisfaction dans la vie, l’affectivité positive et l’affectivité

négative.

 

De nombreux concepts sont parfois associés au bien-être, en rendant parfois difficile d’en délimiter les contours. Par exemple, certains auteurs qualifient la satisfaction ressentie comme indépendante du bien-être (Creusier, 2013), en revanche d’autres auteurs mettent en relation la satisfaction de la vie et le bien-être (Ryan & Deci, 2000).

Nous retrouvons un questionnement similaire dans le bien-être au travail. En milieux professionnels, certains auteurs ne différencient pas le bien-être général du bien-être au travail, considérant plutôt que ce dernier est une sous-catégorie d’un bien-être plus global (Robert, 2007). Abaidi Ben Nasr (2015) oppose à ce point de vu qu’il faut prendre en compte la tâche à exercer en ce qu’elle a un retentissement.

Pour d’autres encore (Cotton & Hart, 2003), le mal-être est indissociable du bien-être et l’on ne peut évaluer le bien-être en s’affranchissant des questions morales, de détresse et de satisfaction au travail. Cette dernière représente l’évaluation, effectuée par l’individu, des résultats obtenus dans son emploi et de leur conformité à ses attentes, à ses aspirations, à ses valeurs.

 

Le bien-être et la satisfaction générale à l’égard de son travail seraient reliés (Grojean, 2016). Ainsi les variations de la satisfaction semblent pouvoir prédire celles du bien-être. Une étude empirique (Abaidi-Ben Nasr, 2015) a permis d’identifier six dimensions relevant de ce concept :

- la clarté du rôle,

- l’environnement de travail,

- la reconnaissance au travail,

- la bienveillance de l’entreprise et enfin

- l’ambiance de travail et

- l’épanouissement au travail.

 

La dimension « ambiance de travail » se définit par la cohésion et les bonnes relations avec les collègues. Les notions de respect et d’ententes entre collègues y sont prégnantes.

 

« L’épanouissement de travail » se caractérise par la possibilité qui est offerte au salarié de développer son plein potentiel au travail à travers ses tâches. Cette dimension renvoie au plaisir d’aller travailler, au sentiment de se sentir bien, d’avoir un poste qui correspond à ses compétences et à aimer son travail.

 

 

En conclusion, la complexité du bien-être professionnel peut s’appréhender par diverses dimensions. Ce dernier s’inscrit également dans un questionnement plus global, dont il est indispensable de tenir compte. L’accompagnement en psychologie offre cette opportunité de cheminer au travers de ses diverses sphères de vie, telles que familiale, amicale, professionnelle, etc…



Écrit par Ingrid Ariech, le 4/12/24.

 

 


 Bibliographie :


  • Abaidi-Ben Nasr, J. (2015). Le bien-être au travail : construction et validation d’une échelle

de mesure (Thèse de Doctorat). Université de La Rochelle.Cotton & Hart, 2003

 

  • Creusier, J. (2013). Le rôle du bien-être au travail dans la relation Satisfaction au travail-

Implication Affective (Thèse de doctorat). Université de Caen.

 

  • Diener, E. (2000). Subjective well-being: The science of happiness and a proposal for a national index. American psychologist, 55(1), 34-43.

 

  • Grojean, V. (2016). Bien-.tre au travail. In G. Vall.ry, M.E. Bobillier Chaumon, E. Brangier, & M. Dubois (Eds), Psychologie du Travail et des Organisations : 110 notions clés (pp 61-63). Paris. Dunod.

 

  • Ryan, R.M., & Deci, E.L. (2000). Self-determination theory and the facilitation of intrinsic motivation, social development, and well-being. American Psychologist, 55, 68-78.

 

  • Waterman, A. S. (1993). Two conceptions of happiness: Contrats of personal expressiveness (eudaimonia) and hedonic enjoyment. Journal of personality and Social Psychology, 64(4), 678-691 https://doi.org/10.1037/0022-3514.64.4.678


 
 
 

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